ManiFeste-2013 » Neuburger http://manifeste2013.ircam.fr festival 29 mai - 30 juin Fri, 26 Sep 2014 11:41:32 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.1 Master class duo de pianos http://manifeste2013.ircam.fr/event/master-class-duo-de-pianos/ http://manifeste2013.ircam.fr/event/master-class-duo-de-pianos/#comments Sat, 29 Jun 2013 17:00:00 +0000 http://manifeste2013.ircam.fr/event/master-class-duo-de-pianos/ Jean-François Heisser. Jean-Frédéric Neuburger

Concert de la master class au cours de laquelle des duos constitués de pianistes travaillent le répertoire contemporain.

slider-duopianoSéance de travail avec Jean-François Heisser (à gauche), académie 2013 © F. Grappin

Répertoire proposé

  • Bernd Alois Zimmermann Monologue (deux pianos)
  • Luciano Berio Linea (deux pianos et deux percussions)
  • Béla Bartók Sonate pour deux pianos et percussions
  • Karlheinz Stockhausen Mantra (deux pianos et électronique)
  • Magnus Lindberg Related Rocks (deux pianos, deux percussions et électronique)

Encadrement pédagogique Ircam Serge Lemouton

Production Ircam-Centre Pompidou. L’Ircam est partenaire du CENTQUATRE-Paris pour l’accueil de projets d’expérimentation autour du spectacle vivant. Avec le soutien de la Sacem et de FCM – Fonds pour la Création Musicale.

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Stockhausen http://manifeste2013.ircam.fr/event/stockhausen/ http://manifeste2013.ircam.fr/event/stockhausen/#comments Fri, 28 Jun 2013 21:00:00 +0000 http://manifeste2013.ircam.fr/event/stockhausen/ Mantra : ni thème, ni figure, ni mélodie, mais une « formule magique » suivant la tradition sanskrit. En 1970, Stockhausen génère cette œuvre polyrythmique et polyphonique à partir d’une formule de treize sons.

stockhausenKarlheinz Stockhausen © DR

Son invention inépuisable se déploie aux deux pianos, dotés de petites percussions, enrichis par le traitement sonore opéra par la modulation en anneaux. De ce périple visionnaire en tout, Jean-François Heisser et Jean-Frédéric Neuburger font l’objet d’un atelier-concert.

Karlheinz Stockhausen Mantra

Jean-François Heisser, Jean-Frédéric Neuburger pianos
Régie informatique musicale Ircam Serge Lemouton

Production Ircam-Centre Pompidou. L’Ircam est partenaire du CENTQUATRE-Paris pour l’accueil de projets d’expérimentation autour du spectacle vivant. Avec le soutien de FCM – Fonds pour la Création Musicale et de la Sacem.

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Récital Neuburger http://manifeste2013.ircam.fr/event/recital-neuburger/ http://manifeste2013.ircam.fr/event/recital-neuburger/#comments Sat, 01 Jun 2013 20:00:00 +0000 http://manifeste2013.ircam.fr/event/recital-neuburger/ Variations et sautes d’humeur, réciprocité infinie du poème et de la musique : la musique de Heinz Holliger entretient un très long compagnonnage avec celle de Robert Schumann. Au sein de sa grande Partita pour piano, le compositeur suisse fait résonner certain Sphynx, évoquant le Carnaval de Schumann : quelques notes-lettres d’une signature secrète pour tout un cycle.

Jean-Frédéric NeuburgerJean-Frédéric Neuburger © Carole Bellaiche

Le récital de Jean-Frédéric Neuburger s’ouvrant avec le piano de Robert Platz, métamorphosé par l’informatique sans l’aide d’aucun haut-parleur, s’achèvera dans l’univers fantasque des Kreisleriana. Schumann s’inspire ici des divagations et des pirouettes singulières du maître de chapelle Johannès Kreisler, inventé par E.T.A.Hoffmann : le grotesque est interrompu par la rêverie et la fougue, suspendue par les « il était une fois » réitérés de l’enfance.

  • Robert HP Platz Branenwelten 6, création française
  • Robert Schumann Kinderszenen op. 15, Kreisleriana
  • Heinz Holliger Prélude, Barcarolle, Sphynx 1, Csardas de la Partita pour piano

Jean-Frédéric Neuburger piano
Réalisation informatique musicale Ircam Robin Meier

Production Ircam-Centre Pompidou. Avec le soutien de Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture.

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Jean-Frédéric Neuburger, un aventurier réfléchi http://manifeste2013.ircam.fr/text/jean-frederic-neuburger-un-aventurier-reflechi/ http://manifeste2013.ircam.fr/text/jean-frederic-neuburger-un-aventurier-reflechi/#comments Sat, 04 May 2013 11:29:56 +0000 http://manifeste2013.ircam.fr/?post_type=text&p=676 Mantra de Stockhausen et une série de master classes.]]> L’an dernier, dans le cadre de la première édition de ManiFeste, il créait Echo Daimonon, concerto pour piano, orchestre et électronique de Philippe Manoury. Il revient cette année pour un récital, où Heinz Holliger et Robert Platz partageront l’affiche avec Robert Schumann, un atelier-concert exceptionnel, aux côtés de son ancien professeur Jean-François Heisser, autour de Mantra, de Karlheinz Stockhausen, et une série de master classes destinée aux élèves de l’académie.

Jean-Frédéric NeuburgerJean-Frédéric Neuburger © Carole Bellaiche

Rencontrer Jean-Frédéric Neuburger réserve son lot de surprises, même pour quelqu’un qui a dans l’oreille sa personnalité pianistique exubérante et versatile, ou l’exigence de son œuvre de compositeur. On découvre un jeune homme discret et souriant, plaisantant volontiers, au discours construit à l’excès, et à la réflexion profonde, à la fois érudite et inventive. C’est sans doute entre l’être social et l’être musical que se situe la véritable démarche du jeune pianiste et compositeur : mélange d’audace et de pensée profonde.

Formé successivement auprès de personnalités aussi fortes qu’Émile Naoumoff, Jean-François Heisser et Jean Koerner, Jean-Frédéric Neuburger développe très tôt un grand respect pour le texte, doublé d’une curiosité insatiable pour les répertoires méconnus – quels qu’ils soient : un compositeur oublié et une partition contemporaine ont pour lui le même droit à nos salles de concert. Véritable éponge, il absorbe durant ses études une gigantesque culture musicale, en même temps qu’il perfectionne ses techniques pianistiques ou d’écriture. Un savoir bien compris, décortiqué jusque dans ses moindres détails, qu’il met aujourd’hui tout entier au service de « la mise en scène sonore et l’interprétation du texte musical ». Un savoir qu’il aura à cœur de transmettre aux élèves de sa master class, dans le cadre de ManiFeste en juin prochain.

« Certains ont envie de changer leur style de jeu lorsqu’ils passent de la musique romantique ou moderne à la musique contemporaine, dit-il. Mais le « jeu contemporain » est une vue de l’esprit. En jouant le Echo Daimonon de Philippe Manoury, par exemple, je me suis justement efforcé de l’interpréter comme du grand répertoire – ce qu’il est, au reste – c’est-à-dire en prenant toutes les libertés expressives qu’il peut suggérer. Y compris le rubato. En travaillant avec les compositeurs, et même avec Pierre Boulez que l’on imagine pourtant si rigoureux, on s’aperçoit que le rubato non écrit sur la partition peut être demandé par le compositeur – c’est à nous, interprètes, de transmettre ce qui n’est pas écrit, et ce qui peut être déduit par une analyse ou un ressenti intelligent de la partition. »

Ce « ressenti intelligent » est nourri chez lui par son métier de compositeur : « Ma pratique de la composition me rend plus attentif aux processus d’écriture utilisés. Je peux en déduire le sens particulier d’un passage musical, et, de là, orienter mon interprétation. Cela dit, on peut arriver au même résultat par d’autres chemins, et des interprètes « moins » compositeurs que moi arriveront à des solutions tout aussi pertinentes par un travail de recherche analytique. Le risque, pour quelqu’un qui va comme moi d’un métier à l’autre, est bien sûr de se perdre dans les idées musicales des autres, dit Jean-Frédéric Neuburger. C’est pourquoi, lorsque je me concentre sur l’écriture, je prends régulièrement des pauses dans mes engagements de pianiste. »

L’attention qu’il porte à l’écriture rend Jean-Frédéric Neuburger sensible à des esthétiques musicales contemporaines très variées. On peut ainsi l’entendre indifféremment dans des œuvres de Manoury, Holliger, Stockhausen, Barraqué, Merlet ou Beffa : « les diverses esthétiques ont toujours cohabité, constate-t-il. Durant la décennie 1900, par exemple, on pouvait entendre Albéniz, Schoenberg et Fauré… en même temps qu’au Brésil et aux États-Unis, une musique tout autre s’écrivait. Le rôle de l’interprète est de faire entendre ces diverses musiques sans (trop) montrer sa propre préférence, si tant est qu’il en ait : le critère déterminant est la qualité de la facture de l’œuvre. »

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Jean-Frédéric Neuburger http://manifeste2013.ircam.fr/artist/jean-frederic-neuburger/ http://manifeste2013.ircam.fr/artist/jean-frederic-neuburger/#comments Tue, 02 Apr 2013 10:28:23 +0000 http://manifeste2013.ircam.fr/?post_type=artist&p=672 Jean-Frédéric NeuburgerJean-Frédéric Neuburger © Carole Bellaiche

Jean-Frédéric Neuburger (né en 1986) reçoit une première éducation musicale auprès de Claude Maillols (piano), Émile Naoumoff (composition) et Vincent Warnier (orgue). Il intègre ensuite le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, qui lui décerne cinq premiers prix, notamment dans les classes de Jean-François Heisser (piano) et Jean Koerner (accompagnement).

Bénéficiant en outre des conseils de musiciens éminents parmi lesquels Henri Dutilleux, il entame une carrière d’interprète ; s’illustrant dans un répertoire d’une extrême variété – de Bach aux compositeurs contemporains. Chambriste recherché, il se produit avec les plus brillants interprètes de sa génération, notamment David Guerrier, Tatiana Vassiljeva ou le Quatuor Modigliani. Ses disques, parus successivement chez DiscAuverS et Mirare, ont été salués depuis 2004 par la critique française et internationale.

Jean-Frédéric Neuburger est également compositeur : évoluant, de ses premières œuvres influencées par Messiaen et Stockhausen, vers une synthèse des différentes tendances contemporaines, il a notamment créé une Sinfonia pour deux pianos et percussions au Festival de La Roque d’Anthéron, cependant que d’autres pièces ont été programmées à la Cité de la musique et à l’Auditorium du Louvre. En 2009, il remplace son maître Jean Koerner au poste prestigieux de professeur de la classe d’accompagnement du Cnsmdp.

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