Sébastien Gaxie

Sébastien Gaxie suit d’abord des cours de piano avec Umberto Guzzo. Il étudie ensuite le piano jazz auprès de Bojan Z ainsi qu’à l’école Arpej à Paris. De 1998 à 2000, il dirige le Zhig Band, un ensemble de dix-huit musiciens qui joue sa propre musique.

En 2000, il participe à la session de composition Voix Nouvelles à Royaumont, où il bénéficie des conseils de Brian Ferneyhough. Après avoir étudié l’écriture avec Jean-Michel Bardez, l’analyse avec Bruno Plantard et la composition avec Allain Gaussin, Sébastien Gaxie entre au Cnsmdp en 2000. Il y suit les cours de composition d’Emmanuel Nunes et de Frédéric Durieux, d’orchestration de Marc-André Dalbavie, tout en étudiant le piano avec Françoise Buffet-Arsenijevic, l’analyse auprès d’Alain Louvier et l’ethnomusicologie auprès de Gilles Léothaud. De 2007 à 2009, Sébastien Gaxie suit les deux années du Cursus de composition et d’informatique musicale de l’Ircam.

Sébastien GaxieSébastien Gaxie © Géraldine Millo

Son catalogue comprend une trentaine d’opus allant de la pièce soliste à la pièce pour orchestre. Citons notamment les créations suivantes : Watashi to kotori to suzu, pour six voix de femmes (Tokyo, 2008) ; Montagnes russes sur la Pnyx, pour ensemble et électronique (Cursus 2, Ircam, octobre 2009) ; Communication à une académie, ballet, d’après le texte de Kafka sur une chorégraphie de Julien Guerin (Printemps des arts à Monaco, avril 2010) ; bande son pour le film muet, Le Bonheur, d’Alexandre Medvedkine (Louvre, festival Agora, 2010).

Il collabore, depuis novembre 2010, avec les chorégraphes Emio Greco et Pieter C. Scholten. Sa pièce Cinq maillages, pour orchestre, est créée en mars 2012 par l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Il réalise en avril A feast for the ears, pièce radiophonique qui met en musique l’univers du chef Pierre Gagnaire. Par ailleurs, son travail autour de la synchronicité l’amène à réaliser des films d’animation.